•  

    Présentation

     

    Bienvenu(e)(s) sur mon blog où j'expose mes fictions, mes textes et autres... Vous trouverez quelques dessins (réalisé par mes soins, @kokoreth sur Insta et Twitter ! ) pour illustrer mes histoires. Ces histoires ont été écrites par moi, elles ne sont pas parfaite mais suffisamment pour me plaire. Ce sont des univers qui me tiennent à cœur :

     

     Prélude Aux Ténèbres, est un projet de fiction/BD et maintenant visual novel que j'ai commencé il y a 11-12 ans.  C'est ma fiction principale et la plus avancée actuellement.

    Amnésia, est la seconde fiction du blog. Elle a été démarré il y a huit ans au moins, je ne l'ai pas terminée et elle est en pause. En ce moment je travaille plus sur Prélude aux Ténèbres.

     

    Pour lire les fictions, il suffit de cliquer sur leurs noms dans le menu du haut. De là vous trouverez une présentation de la fiction et à la suite ses chapitres. J'écris surtout pour moi, j'essaie d'éviter les fautes mais il y en a toujours. Je ne cherche pas à rendre ma fiction célèbre, ce blog est juste là pour retrouver mon travail si jamais... Vous pouvez lire et commenter mes histoires. J'aime les avis et les critiques constructives, ça me fait avancer. 

    Je tiens aussi à préciser que mes histoires prennent place dans des univers "mature". C'est-à-dire que je ne censure rien du tout. Si un personnage se fait ouvrir le ventre en combat et que ses boyaux en dégoulinent : je le décrirai dans ma fiction (parfois j'en fais même un dessin ^^). Enfin voilà, vous voyez le tableau..

    Donc si vous êtes sensible à ce genre d'écrits ou que ça ne vous intéresse pas, je ne vous retiendrai pas. Bisous.


  • J'ai écris ce texte pour un concours sur Skyrock, TheNewDirectory.

    Il fallait écrire une romance tragique, c'était la première fois que je le faisais et je suis arrivée deuxième ^^.

    ☾ ______________________________  

    Ils m'ont tout pris, mon amour, ma dulcinée, celle auprès de qui mon âme se trouvait illuminée. Celle pour qui mon cœur battait chaque jour. 

     

    Elle était tel un rayon de soleil qui m'éclairait et me faisait sentir renaître à chaque journée.

    Chaque levé du jour devenait une nouvelle aventure à ses côtés.

    Elle agissait comme une pilule face aux tourments de la vie. La voir sourire me remplissait de joie. J'oubliai tout. Il n'y avait plus que elle et moi. Mais lorsqu'elle est partie. Sans prévenir. J'ai senti que quelque chose m'avait quitté à jamais. 

    En me relevant du coin de ma chambre contre lequel j'étais adossé, je constatai que celle-ci était devenue terne et triste. Les couleurs si chaudes que j'avais l'habitude d'y voir, avaient laissé place à un dépotoir.

     

    Le papier peint avait été arraché ici et là, mon canapé partait en miettes. L'écran de ma télé était brisé et plus loin traînait l'arme du crime.

    Une simple chaise. 

    Lorsque mon aimée m'a quitté, je n'éprouvais plus qu'un seul sentiment.

    La colère.

     

    C'était comme si le monde s'était écroulé à mes pieds, comme si ma seule raison de vivre m'avait été enlevée. Je n'étais plus rien. J'étais seul. 

    Le vieux miroir de ma salle de bain dévoilait ce à quoi je ressemblais. Un pauvre type malheureux qui se lamentait sur son propre sort.

    J'en étais réduit à cela. Je n'avais jamais eu la force de continuer. 

     

    Si au début je prenais encore soin de moi, ce n'était bien sûr qu'un mensonge. Je souffrais et personne ne pouvait le comprendre. Pas même mes amis les plus proches, ces personnes dont les voix résonnaient à travers mon répondeur. Ils appelaient sans arrêt tous les jours. Ils s'inquiétaient, mais rien de ce qu'ils pourraient me dire ne pourrait me rendre heureux. Elle me manquait, je voulais qu'elle soit là. Mais je restais toujours seul. 

     

    Ma porte, elle aussi était fermée. Tout comme mon cœur. Elle me séparait de la réalité et de ma folie. Oui, fou, je l'étais. J'imaginais encore que mon amour soit là avec moi. Je riais. Je pleurais. Je buvais. Je fumais. 

     

    Mes cheveux gras collaient sur ma joue, on ne voyait même plus qu'ils étaient blonds.

    Mon regard rougi et gonflé me donnait l'air d'un sans-abris. Ce regard qui n'était pas si mal se retrouvait maintenant bouffi. Triste. Le contraire de ce qu'il était auparavant.

    Il avait été joyeux, il savait pleurer aussi mais pas autant que celui d'aujourd'hui. Ce regard était celui d'un homme épanoui, un homme qui pensait fonder une famille. Un homme qui avait trouvé son autre moitié parmi les autres. Il l'avait directement su, lorsqu'il l'avait vue. Cet homme savait que c'était elle et pas une autre. Son sourire qu'elle lui avait adressé ce jour là, il s'en souvenait encore. 

     

    C'était dans un marché, sur une petite place de la ville. Il portait une vieille veste en cuir, une simple chemise blanche avec un pantalon délavé. Elle, elle avait un gilet beige par dessus son tee-shirt blanc et un jean également. Ses cheveux étaient dorés et le soleil augmentait ce sentiment. Il éclaircissait ses joues blanches et entourait parfaitement ses formes, lui donnant l'aspect d'un Ange. 

     

    Cet idée n'avait jamais quitté mon esprit. Pour moi, c'était ça. Elle était mon Ange à moi, tombé du ciel rien que pour moi. C'était mon étoile, ma luciole, ma lumière qui m'indiquait la voie à prendre quand je me perdais. Sa main m'était tendue quand je m'égarais, à chaque fois elle me ramenait sur la route. Je n'étais plus perdu, j'étais guidé par cette lumière qui embellissait mes journées. 

     

    Elle était le jour et moi la nuit. Nous ne pouvions vivre l'un sans l'autre, comme une plante ne peut vivre sans soleil. Elle était Bonnie, j'étais Clyde. Inséparables, toujours collés l'un à l'autre. Nous ne faisions qu'un. C'était comme si le reste n'existait plus. Comme si nous étions Le Monde. 

     

    Tout ça c'était du passé maintenant, un bien triste souvenir. Mais combien merveilleux. Le fait de l'imaginer me sourire, me regarder, ou entendre le peu que je me souvenais de sa voix me rendait heureux. 

     

    Je lui offrais mon amour et elle me tendait le bonheur. Un bonheur doux pour lequel je prenais grand soin. Un bonheur fragile qui par un simple souffle pouvait s'envoler. Un simple souffle... C'est justement ce qui me l'a retirée. 

     

    Une journée ensoleillée, gaie. Nous venions de sortir du restaurant, bras dessous et bras dessus. Gaiement. On riait encore de nos blagues émises durant le repas. Nous étions comme cela, insouciants. Joyeux. C'est justement ce qui a causé sa perte. 

     

    Elle avait reculé, tout en riant. Me traitant de fou. Elle n'avait même pas vu le camion qui arrivait rapidement.

    Je n'avais rien pu faire ce jour là, j'avais crié son nom. Je lui avais dit de bouger. C'était trop tard. Le drame était survenu. 

     

    Un cri strident, brutal, avait retenti dans la rue.

     

    Je m'en souviens parfaitement, à chaque fois que je me rappelais d'elle, ce bruit me revenait. Plus je l'entendais, plus je sombrais. Plus je sombrais, plus je buvais. Plus je buvais, plus je repensais à elle. Le cercle vicieux avait pris place. Ma folie aussi.

     

    J'avais vite fini par devenir ce que je suis maintenant. Je m'en voulais éperdument.

    J'en voulais à ce conducteur qui n'avait pas su arrêter son camion. C'était de sa faute si elle avait perdu la vie.

    Je l'avais incendié, les flics m'avaient retenu de l'étrangler. J'avais l'impression que tout était contre moi. J'avais crié et je m'étais enfuit.

     

    Le lendemain, l'incident était passé à la télé. Les appels téléphoniques avaient fusé. Mes amis s'inquiétaient. Je les ignorais.

     

    Depuis la même routine se poursuit. Je bois, je rêve, je pense, je bois. Parfois je dors, mais dans mes rêves elle survint toujours. Je sais que ce n'est pas bon. Je devrais me reprendre, surpasser cette souffrance. Mais je n'y arrivais pas. C'était trop dur. Perdre quelqu'un était difficile. 

     

    Durant cette pensée, mon regard se tourna vers ma fenêtre. J'avais l'impression qu'aujourd'hui était un autre jour. Peut-être était-ce le rayon étincelant qui venait de pénétrer la pièce ?

     

    Je sentis mes jambes se déplacer vers la vitre, toutes seules. Ma tête détruite par l'alcool ingurgité ignorait si mon cerveau était encore opérationnel. Ou si ce n'était encore qu'une illusion. Que je m'imaginais bouger tout seul. Pourtant je ressentais la chaleur douce du rayon. Comme si une main apaisante se posait sur mon épaule.

     

    Mes yeux se plissèrent, tandis que je scrutais cette pastille jaune. Celle qui chaque jour illuminait la journée de tas d'individus. J'avais envie d'en prendre un bout. J'imaginais sans doute que celui-ci contiendrait mon amour perdu.

     

    Sans attendre, j'ai ouvert ma fenêtre. J'ai mis un pied sur la petite terrasse qui donnait sur la banlieue. J'avançais jusqu'à pouvoir sentir la rambarde sur mes cuisses. Une jambe après l'autre, je l'enjambai. Ma main droite toujours tendue vers le Soleil, j'avançai.

     

    La chute fut brutale. Un craquement. Le noir. Silence... 

     

    Ils m'ont tout pris, mon amour, ma dulcinée, celle auprès de qui mon âme se trouvait illuminée. Celle pour qui mon cœur battait chaque jour. Assis sur mon fauteuil roulant, dans ma chambre d'hôpital. Je regardais par la fenêtre le soleil qui brillait encore. Il illuminait la journée de tas d' individus.

     

    Mais plus la mienne.

     

     


    22 commentaires
  • Le « tic tac » incessant de l'horloge résonnait dans toute la salle. Assis sur un siège confortable, un homme attendait une réponse. Cela faisait à présent deux heures qu'il se trouvait dans cette pièce. Il avait accouru aussi vite qu'il avait reçu l'appel de son supérieur. Ils l'avaient enfin retrouvée. Elle était en vie, mais son corps avait subi de lourds dégâts. Son état était critique et les médecins de l'établissement luttaient pour sa remise sur pieds. 

     

    L'attente lui était interminable. Les secondes s'éternisaient. Sa chaise lui devenait vite insupportable. Il avait fini par se lever et arpentait à présent la salle. Il s'arrêtait sur le moindre tableau qui décorait les murs, les magazines qui se trouvaient sur la petite table au centre et le magnifique tapis qui donnait de la couleur à l'ambiance terne et palote de la pièce. Il trouvait qu'elle faisait affreusement ressortir le sentiment qu'il éprouvait pour chaque hôpital : un lieu de tristesse où la chance était souvent de mise pour espérer revoir l'être aimé. Tous les cas n'étaient pas si dramatiques, mais pour lui, les hôpitaux avaient toujours été un très mauvais souvenir. Il avait déjà perdu ses parents très jeune, sa tante l'avait alors élevé comme son propre fils. Puis ce fut à son tour de partir pour le grand voyage. Il avait terminé ses études difficilement, mais avait réussi à obtenir son diplôme d'ingénieur. Se sentant seul et inutile, il avait fini par rejoindre l'armée. Les drames avaient continué. Beaucoup de ses amis avaient perdu eux aussi la vie. Il s'en faisait sans cesse de nouveaux qui trouver de nouveaux successeurs peu de temps après. Quel imbécile avait-il été de croire que tout ceci s'arrêterait. Il savait mieux que quiconque que le combat que menait l'armée actuellement n'était pas sans tragédie. 

     

    -Monsieur, vous pouvez aller la voir. Annonça un infirmier de l'hôpital que l'homme n'avait pas vu arriver.

     

    Il suivit l'homme de soins à travers les couloirs. Son regard suivait l'itinéraire avec attention, il pensait souvent revenir ici durant son temps libre. Même s'ils n'étaient pas vraiment proches, elle faisait partie de ses connaissances. Elle avait survécu et c'était un soulagement pour lui. Il trépignait d'impatience de la voir et de l'enlacer. Avec son caractère de cochon, elle n'approuverait sans doute pas ce geste, mais il s'en fichait. Elle était en vie et c'était tout ce qui comptait. 

    La porte tant attendue se trouvait enfin au bout du couloir qu'ils venaient d'emprunter. L'infirmier l'ouvrit et se déporta sur le côté afin de laisser passer celui qui le suivait. Il pénétra prestement dans la salle et son regard se posa immédiatement sur le lit du milieu où se trouvait une jeune femme blonde endormie. Son oeil était bandé et plusieurs points de sutures avaient été faits sur son bras gauche. Son bras droit... 

     

    -Qu'est-ce que ? Demanda-t-il après observation du membre.

     

    -On l'a retrouvée entre la vie et la mort. Commença à expliquer le supérieur de l'homme, le Général Grégory Matthieu. Le cadet qui venait d'entrer avec l'infirmier, se retourna face au vieil homme qui se trouvait installé sur une chaise au fond de la salle. Ces médecins ont réussi à la maintenir en vie grâce à la technologie robotique. 

     

    Il continua son explication en montrant le bras droit de la femme. Puis il retira le drap qui la couvrait, le cadet eut une extinction de voix en découvrant que tout le torse de la femme avait été modifié. Tout ce qui restait de son corps d'humaine n'était que son bras gauche, ses jambes, sa tête avec son oeil gauche. Le bas de sa mâchoire avait été remplacé par une pièce métallique couleur chair reproduisant parfaitement les dents et la gencive. Tout comme le bras droit et son torse, les pièces robotiques avaient été réalisées avec précision. Le détail et la ressemblance avec un corps organique était parfaite. En s'approchant on voyait très bien le pot-aux-roses, mais de loin, on aurait dit un corps parfaitement entretenu.

     

    -Vous l'avez robotisée ! S'énerva le colonel après avoir examiné chaque parcelle du corps de la femme que son supérieur lui présentait. 

     

    Le général tourna la tête vers son interlocuteur, son visage était dur et sévère et il haussa un sourcil avant de répondre :

     

    -Elle fait partie de nos meilleurs agents, nous ne pouvions pas nous permettre de la perdre. J'espère que vous comprenez que compte tenu des circonstances auxquelles nous faisons face, il nous était impossible d'envisager une tout autre solution. 

     

    -Je comprends tout à fait, mais... Vous avez tout de même fait d'elle un cyborg alors qu'elle a toujours vécu en tant qu'humaine. Avez-vous pensé à sa réaction lorsqu'elle se réveillera ?

     

    -C'était l'unique solution ! S'énerva le plus vieux. Je ne vous permets pas de discuter mes ordres. En plus, c'est de votre faute si elle est dans cet état ! J'aimerais que vous assumiez les conséquences de vos actes, Donovan. 

     

    Le ci-prénommé, baissa la tête. Son supérieur avait raison. S'il ne l'avait pas envoyée dans cette mission périlleuse, rien ne lui serait arrivé. Toutefois, le jeune homme trouvait que Grégory était dur avec lui. Tout homme pouvait faire des erreurs et lui même ignorait que l'opération prendrait cette tournure. Il voulait bien se porter coupable pour cela, mais en aucun cas il n'aurait voulu qu'ils modifient ainsi son corps. Ses poings se serrèrent, faisant ressortir ses plus grosses veines. Il enrageait, furieux que des décisions aussi terribles aient été prises dans son dos. Sharon travaillait dans son équipe, il aurait été judicieux de lui en parler avant.

     

    Il n'eut pas le temps de s'énerver plus longtemps. Celle qui dormait jusque là, avait enfin ouvert les yeux. Elle les regardait tous deux alors qu'ils venaient tout juste de se disputer. Donovan senti la sueur qui perlait sur sa tête lorsqu'il vit le regard perdu de Sharon croiser le sien. Elle scrutait chaque coin de la chambre, ses voisines, Donovan et Grégory, puis son bras et son corps tout modifié. Sa respiration devint forte et haletante. Son regard était à présent paniqué et perdu.

     

    -Qui êtes-vous ? Où est-ce que je suis ? Demanda-t-elle subitement.

     

    Donovan manqua de respirer un court instant. Sharon ne se souvenait de rien, ni de ce qu'elle avait vue durant sa mission, ni du fait qu'elle avait été humaine avant cela. Elle savait seulement qu'elle s'appelait Sharon, mais c'était l'unique souvenir qu'elle avait. Le reste avait été perdu. Le colonel tourna la tête vers le général de brigade qui souriait. Il attrapa le bras de son cadet et l'emmena à l'extérieur de la pièce. Donovan sentait qu'une importante et difficile tâche allait lui être demandé. Et il avait bien raison de se méfier :

     

    -Elle ne doit pas se souvenir. Faites en sortes qu'elle ne se rappelle pas avoir été humaine.Lui ordonna le vieil homme sur un ton grave.

     

    -Monsieur, sauf le respect que je vous dois... On ne peut pas lutter contre les souvenirs, ils reviennent subitement et toujours à la charge et ... 

     

    -Silence Donovan ! Cette discussion est close. Rétorqua le plus âgé sur un ton brutal qui fit tourner tous les regards vers lui. Donovan baissa la tête.

     

    Le général s'en alla sans aucune cérémonie et le colonel resta sur le pas de la porte, perdu et décontenancé. Pourquoi son supérieur agissait-il ainsi ? Pourquoi la vie d'un soldat n'avait-elle que peu d'importance pour lui ? Il tourna la tête vers Sharon qui avait toujours cet air perdu. Il ne voulait pas obéir aux ordres de Grégory, mais il ne voulait pas non plus perdre son travail. Sa conscience lui implorait d'aider au mieux son amie, il devait la soutenir coûte que coûte. Peu importe ce qu'on lui dirait. Il prit une grande inspiration avant de la rejoindre, c'était la première fois qu'il se décidait à jouer les rebelles.  


    7 commentaires
  •  

    -Le 5 Juin 2094-

     

    Sharon était enfin remise sur pied et d'après le médecin elle pourrait sortir de l'hôpital. Aujourd'hui l'homme de soin était venu la chercher pour effectuer quelques tests. Il voulait vérifier que son organisme réagissait bien par rapport aux greffes importantes qu'elle avait subit. Donovan était là lui aussi, il était venu tous les jours voir Sharon. La jeune femme avait fini par se remettre un peu mieux, elle était toujours amnésique, mais il sentait qu'elle lui faisait confiance. Il n'était cependant pas encore prêt à lui mentir. Ses pensées étaient tantôt d'accord, tantôt contre l'ordre du général Grégory. Il avait beaucoup réfléchit, tellement réfléchit que ses nuits en étaient devenues blanches. Les cernes sous ses yeux en témoignaient, il restait debout grâce à la tonne de café qu'il ingurgitait chaque jour.

     

    Aujourd'hui, il en était venu à la conclusion que si Sharon connaissait la vérité elle n'approuverait sans doute pas ce qu'on lui avait fait. Jusque là elle avait vécu humaine, à présent son corps était transformé et ce changement avait été fait sans son approbation. Il n'avait rien pu faire pour empêcher cela. Le mal avait déjà été fait quand il est arrivé... . Il s'en voulait, il aurait aimé avoir pu faire quelque chose.

     

    Le médecin était en train de demander à Sharon de faire plusieurs gestes. Il prenait des notes sur son calepin en fonction de ses observations. Tout semblait marcher convenablement pour elle, il n'y avait aucun dysfonctionnement. Cependant, le docteur voulait tout de même effectuer un scan de l'organisme de Sharon.

     

    Pendant qu'elle se préparait devant le rayon X, Donovan s'approcha du médecin afin d'engager la conversation. Il voulait essayer de se rassurer à travers les paroles de l'homme.

     

    « Que vous arrive-t-il ? Vous n'avez pas parlé depuis le début des examens.

    -Je me demandais si cette greffe ne risquerait pas de l'affecter grandement...

    -Vous voulez dire qu'elle ne serait plus comme avant ? Sachez seulement que cette opération est comme n'importe quelle greffe. Le corps humain n'est pas si différent que les machines, certaines pièces défectueuses peuvent être changées. Quand vous réparez un ordinateur, il reste toujours pareil c'est la pièce qui a été remplacée qui change. Ici, c'est le cas seuls les membres de votre amie ont changés. Son caractère et sa façon d'être n'ont pas été touchés... Ne vous inquiétez pas, elle restera toujours humaine à vos yeux.

    -Hum...

    -Bien sûr, son corps aura besoin d'assistance pour perdurer. C'est l'unique changement à noter. »

     

    Il n'osait pas demander au docteur s'il était au courant de l'embrouille du général Grégory. Après tout, il avait modifié le corps de Sharon sans l'approbation de celle-ci ou de sa proche famille. Le général avait fait croire à un mensonge, il avait tellement besoin de soldats qu'il se fichait éperdument des conséquences de ses actes. Pour lui, les combattants n'étaient que des pions à déplacer sur l’échiquier. Ce qu'ils pouvaient ressentir ou penser, n'avait aucune importance à ses yeux. Seul le résultat comptait et peu en importait le sacrifice

     

    [***]

     

    Le lendemain, Sharon pouvait quitter l'hôpital. Donovan avait chargé un officier d'aller la chercher. La jeune femme l'avait suivit jusqu'à la jeep militaire. Elle s'installa à l'avant après avoir balancé son sac dans le coffre du véhicule. C'était Donovan qui le lui avait apporté le dernier jour, il contenait les vêtements qu'elle portait actuellement : une veste en laine noire et un pantalon ample en toile couleur terre. Il y avait également de longues bottes en cuir, un téléphone portable, un vieux paquet de chewing-gum et un roman policier. C'était sans doute des affaires qui lui appartenait et auxquelles elle devait accorder de l'importance. Le geste du colonel était pourtant simple, mais Sharon avait trouvé que c'était trop gentil pour quelqu'un de son grade. Très vite elle s'était dit que Donovan n'était pas seulement son supérieur, ils devaient être très proche. Mais elle ignorait jusqu'à quel point.

     

    L'homme qui était venu la chercher n'avait pas sortit un seul mot de sa bouche à part le « bonjour ». Il avait signé les papiers de sortie que lui avait tendu la secrétaire à l’accueil, puis d'un signe avait ordonné à Sharon de le suivre. Son air sérieux et son visage carré lui donnaient un air féroce. Il n'était pourtant pas gros, de loin on aurait dit un grand dadais tout fin. La blonde ne lui adressa pas la parole de tout le voyage. Ses yeux se contentaient d'observer le paysage par sa fenêtre. Elle fut très vite émerveillée par les formes coniques, carrées et triangulaires qui composaient les habitations et bâtiments de la ville. Malgré ces constructions imposantes et étendues, la nature avait tout de même son mot à dire. Des arbres avaient été plantés par l'homme, mais certaines touffes d'herbes et feuilles ne se gênaient pas pour pousser n'importe où. Il n'y avait pas non plus grand monde, les rues étaient plutôt vides. Lorsqu'ils passèrent devant la plage Sharon comprit que tout le monde avait profité du soleil pour se dorer la pilule.

    Son allégresse s'estompa tandis qu'elle regardait son bras artificiel. Le docteur avait été formel, pas de contact avec l'eau, ses membres n'étaient pas étanche.

     

    [***]

     

    L'officier stationna la jeep sur le côté de la cours à côté de d'autres véhicules. Sharon en sortit une fois le moteur coupé, elle reprit son sac et suivit dans le calme son accompagnateur. Il était toujours aussi silencieux. Il s'arrêta devant l'entrée d'un immeuble ou il appuya sur un bouton. La porte s'ouvrit et tous deux s'engouffrèrent à l'intérieur. Ils montèrent les marches jusqu'à arriver au deuxième étage, le plus haut du bâtiment. Une fois dans le couloir l'homme toqua à l'appartement numéro deux cent cinq et Donovan vint leur ouvrir.

     

    Le second salua respectueusement son supérieur avec le salut de l'armée. Lorsque Sharon croisa le regard de Donovan celui-ci lui serra la main.

    « Alors, comment te sens-tu ? Ravie d'être de retour ici ? »

    Sharon haussa des épaules, rien de ce qu'elle avait vu ne lui avait rappelé le moindre souvenir. Elle tourna sur elle-même comme si un déclic allait se faire, mais rien.

    « Rien ne m'évoque quelque... C'est normal ? 

    -Oui, le docteur a bien dit que tu ne te rappellerais pas tout de suite de tout ... ».

    Donovan s'écarta ensuite de l'entrée afin que les deux autres puissent pénétrer dans le salon. L'endroit était en fait une habitation, un simple appartement de taille moyenne. Sharon regarda tout autour, incrédule.

    « Tu ne repars pas tout de suite en mission, le docteur a émis des réserves à cause de ton amnésie...  Pour le moment tu vas rester ici, c'est chez toi.

    -Chez moi ? Je ne vivais pas à l'armée ?

    -Si, mais tu as gardé ta maison.. Au cas où tu reviendrais à la vie de civile. »

     

    Quelque chose dans le corps de Sharon lui fit comprendre que quelque chose n'allait pas. Elle se demandait si c'était l'air étrange du second, ou si c'était le fait qu'un colonel soit si proche d'elle. Tout était bizarre, rien ne lui témoignait une once de « déjà vu ». Elle avait l'impression que tout était étrange, comme monté contre elle. Comme si on jouait avec son état pour arriver à ses fins. Donovan avait l'air de dire que c'était normal, peut-être allait-elle finir folle avec cette histoire ?

     

    Elle baissa les yeux, c'était sans doute une mauvaise impression qui passerait. Le colonel était une personne très gentille, elle doutait qu'il soit capable de se servir d'elle.

     

    « Allons-y... » Dit-il en l'invitant vers la cuisine.

    Il lui fit une visite rapide des lieux et lui expliqua que son frigo avait été rempli pour au moins un bon mois. L'appartement était composé de quatre pièces. La cuisine et le salon étaient collés ensembles. Sur les côtés se trouvait deux portes, l'une menait à la chambre et l'autre à la salle de bain qui contenait également les toilettes. Les couleurs étaient pastels pour la majorité des pièces, la salle de bains avait été carrelée de dalles bleues marine et blanche. Du salon on avait accès à une terrasse qui donnait sur les ruelles en face, au bout on pouvait voir la mer qui brillait sous les rayons du soleil. La vue serait sans doute magnifique si on oubliait le coin déchetterie qui se trouvait à droite. De nombreux papier et déchets roulaient sur le macadam aidés par la force du vent. Des personnes étaient en train de les ramasser et de les mettre dans un sac poubelle. Sharon remarqua leurs visages, ils avaient l'air énervés. Elle comprit pourquoi quand son œil artificiel lui afficha un détail de ce que contenait les déchets. Son sursaut surprit Donovan et l'autre homme.

     

    « Un problème ?

    -C'est mon œil il... Il m'affiche des choses que je n'avais jamais vu avant !

    -C'est normal... La technologie que tu possèdes en toi et qui remplace tes anciens membres a été conçue spécialement pour l'armée...

    -Je vois... »

     

    Le colonel se pinça rapidement les lèvres, espérant que personne ne le remarque. Sharon n'était pas plus inquiété que ça et elle n'avait pas l'air de vouloir poser plus de questions sur son état – ce qui était plutôt bien – il regarda sa montre et se rendit compte qu'il n'avait plus beaucoup de temps.

     

    « Ta voisine travaille aussi à l'armée, je l'ai chargée de veiller sur toi. Si tu as un soucis, elle habite juste en face. 

    -Combien de temps dois-je rester ici ?

    -Un moment... Au moins un bon mois, le docteur voudrait te réexaminer une fois ce stade passé. 

    -D'accord...

    -D'autres questions ?

    -Non... 

    -Bien, alors nous allons te laisser. Repose toi bien. »

     

    Il lui remit les clés de l'appartement et quitta alors la pièce avec l'autre homme qui n'avait toujours rien dit. Sharon se retrouva seule dans son salon à ne pas savoir quoi faire. Son impression n'était toujours pas partie et elle recommençait à se poser des questions.

     

    [***]

     

    Lorsqu'il monta dans la jeep, le second ne démarra pas tout de suite le moteur. Il attendit que son supérieur eut attaché sa ceinture afin de lui poser une question.

     

    « Pardonnez-moi, mais à quoi jouez vous, monsieur ? 

    -Que voulez-vous dire ?

    -Ce n'est pas là qu'elle vit. Elle n'a jamais aimé vivre comme tout le monde... Un paquet de chewing-gum et un roman policier ? Depuis quand cela l'intéresse-t-elle ? Sharon est une femme solitaire qui ne vit que pour son travail et qui n'a aucune autre passion au monde que d'être soldat.

    -Je... Cela ne vous regarde pas, Williams.

    -Bien sûr que si, elle fait partie de notre régiment !

    -... »

     

    Donovan tourna la tête, voyant que l'officier Williams ne comptait pas démarrer sans explications, il répondit après un soupir :

    « C'est chez moi ici.

    -De quoi ?

    -Le général... Il ne veut pas qu'elle se rappelle des événements avant son accident... Il a fait d'elle un cyborg sans l'approbation de Sharon ou de sa famille... . Et maintenant, c'est moi qui doit en subir les conséquences. Il aimerait qu'elle rejoigne le champs de bataille rapidement... Cependant je ne suis pas de son avis, j'ai pensé que la cacher quelques temps me permettrait de trouver une solution pour l'aider.

    -Et vous pensez que lui mentir lui fera du bien ? Elle a pratiquement gobée tout vos bobards ! Et cette personne qui la surveille qui c'est ?

    -...Une jeune fille sans emploi... Ensemble nous avons placé des caméras dans les pièces de la maison. Ainsi elle pourra veiller sur Sharon, pour le reste je lui ai tout expliqué : ce qu'elle devait dire, comment elle devrait réagir et ce qu'elle devrait éviter de dire... . Bien sûr je compte la dédommager pour sa peine.

    -Pourquoi une parfaite inconnue ? Une personne extérieure à l'armée qui plus est...

    -Nous sommes tous fichés, le général nous surveille... Avec cette jeune femme, Sharon est en sécurité chez moi. Il ne soupçonnera jamais que je l'ai emmenée ici.

    -Et vous allez lui dire quoi au big boss ?

    -La même chose que j'ai dit à Sharon : c'est le docteur qui l'a demandé... Ce n'est pas spécialement faux vu qu'il a vraiment dit ça, il pense que l'état psychologique actuel de Sharon pourrait lui porter préjudice si elle reprends les missions.

    -Il a raison... Mais que va dire le général quand vous lui expliquerez ?

    -Je n'en sais rien … Mais il ne va pas être content. »

     

    [***]

     

    « Vous me décevez beaucoup, Donovan... »

    Le général Grégory était assis face au colonel. Il avait les doigts croisés sous son menton. Ses sourcils épais étaient froncés et les plis que formaient les rides sur son visage renforçait sa colère. Donovan avait fait son rapport, il avait commenté tout le mensonge qu'il avait mis en place durant les mois de réhabilitation de Sharon lorsqu'elle était à l'hôpital. Dès la mention des souhaits du médecin, le général avait déjà commencé à bouillonner. A défaut de ne pas avoir l'homme de soins sous la main, il se défoula sur Donovan. Le jeune homme endura les pics lancés à son égard. Il ne broncha nullement, s'étant déjà préparé mentalement à cette réaction. S'il faisait tout ça, c'était pour protéger Sharon, mais c'était aussi un moyen de contourner quelques temps les directives de son supérieur. Ainsi, il était tranquille pour réfléchir à un meilleur plan.

     

    Fran Williams, ne comprenait toujours pas les intentions de Donovan. Son supérieur semblait beaucoup indécis et perdu. Il devait lui témoigner de son soutiens pour l'aider. Après tout, il n'avait jamais aimé le général. C'est pour cela qu'il attendait juste devant le bureau de Grégory. Il n'avait pas besoin de tendre l'oreille pour entendre, la voix puissante et énervée du dirigeant se perdait dans tout le couloir. Il ordonnait à Donovan de tout mettre en œuvre pour ramener Sharon.

    L'insistance du général sur le cas de Sharon n'était pas normal. D'autres soldats étaient à l'hôpital et eux aussi avaient subis des transplantations et greffes artificielles. Pourquoi Sharon était la seule concernée ? Pourquoi le général ne voulait-il pas qu'elle aille ailleurs qu'ici ?

    C'était très étrange et le second Williams prit la décision de mener son enquête.

     

    Donovan sortit quelques minutes plus tard, la tête baissée et le regard perdu dans ses pensées. Il cherchait un moyen de contourner une nouvelle fois les ordres du général. Fran se racla la gorge pour lui témoigner de sa présence.

     

    « Que faites-vous ici ? » S'exclama Donovan en prenant soin à ce que le général n'entende pas.

    « J'aimerai vous aider... Avec Sharon. J'ai aussi des suspicions suite aux intentions du chef...

    -...Allons en parler ailleurs. »

     

    [***]

     

    Ils étaient à présents dans le bureau de Donovan, celui-ci avait fermé la porte et avait ensuite invité Fran à s'asseoir. C'était une pièce assez grande qui donnait sur l'entrée du régiment. Sur le côté droit se trouvait une grande bibliothèque ornée de livres sur les tactiques militaires, des revues scientifiques et des encyclopédies, des livres sur l'histoire. Tout cela témoigna de la soif de savoir du colonel Donovan. A gauche un grand meuble fermé se trouvait en dessous d'un tableau représentant un paysage Alpin. Les murs étaient couvert d'une tapisserie donnant un aspect vieillot à la pièce, faisant retourner Fran en enfance, sa grand-mère avait le même dans son salon.

     

    « Ici on peut parler.

    -Bien... Ce que je vais dire va vous paraître insensé... Mais je pense que le général cache quelque chose. Quelque chose dont Sharon doit être au courant. Maintenant qu'elle est amnésique il ne risque rien, mais je pense qu'il souhaite la garder sous la main pour la surveiller.

    -C'est possible, mais il est encore trop tôt pour en être sûr. »

     

    Fran s'enfonça dans le fauteuil et soupira, Donovan avait raison. Le général Grégory avait toujours été étrange, aussi loin qu'il s'en souvenait. Le traiter de menteur maintenant sans preuves était plutôt risqué. Cependant, il refusait d'abandonner sa théorie. Elle tenait la route.

     

    Le silence se posa dans la salle, les deux hommes regardaient chacun fixement un coin de la pièce. Pour Fran ce fut le mur couvert du meuble en acajou et de l'imposant tableau juste en face de lui, pour Donovan c'était le bout de ses rangers. Le second s'exclama ensuite brusquement :

     

    « Je pense quand même que Sharon est la clé... Peut-être que si on arrivait à raviver sa mémoire, cela pourrait nous aider à y voir plus clair ? Enfin, à supposons que l'attitude étrange du général ait à voir avec son amnésie... Mais bon je ne vois pas d'autres solutions.

    -Oui... Mais supposons qu'il n'en est rien ? On aura tout fait pour rien et on sera toujours au même point de départ... .

    -On aura au moins essayé, d'ailleurs j'ai un plan qui va permet d’exécuter cette idée !

    -...Qui est ?

    -Le général vous a bien demandé de retrouver Sharon ? Vous savez où elle est, il ne reste plus qu'à vous servir de cet alibi pour aller tenter de lui faire retrouver ses souvenirs !

    -C'est une bonne idée, mais ce n'est pas aussi simple. Ce n'est pas comme si elle avait perdu ses clés, ça pourra mettre du temps et ça j'en manque... Il voudra des résultats rapidement.

    -Vous trouverez peut-être quelque chose ! Vous aviez l'air proche, je ne sais pas si c'était à cause de vos entrevues à l'hôpital, mais Sharon avait l'air de vous faire confiance. Ça pourrait l'aider d'avoir une personne comme ça à ses côtés... Plutôt qu'une inconnue qui ne va que lui mentir. Demandez au général de vous permettre de partir à sa recherche, pour lui, c'est vous le fautif il acceptera sûrement pour but de vous faire racheter !»

     

    Le blond se pinça les lèvres, son second avait raison une fois de plus. Cependant, il avait aussi réussi à toucher un des points qu'il ne comptait pas aborder.

    « Que vous arrive-t-il, monsieur ? Vous avez l'air troublé. 

    -Vous n'êtes pas au courant de tout ce qu'il faudrait savoir... Personne ne l'est... Pas même le général.

    -Qu'est-ce que c'est ? ».

     

     

    Le colonel se leva et fit les cent pas, cherchant ses mots. Il s'arrêta et se tourna vers l'autre homme afin de lui faire son annonce. Une annonce que Fran n'aurait jamais cru possible.

     

    [Amnesia] Chapitre 1

     

     

    Voici le premier chapitre d'Amnesia, j'espère que ça vous a plu. Je m'excuse si c'est un peu long, les chapitres qui suivent le sont un peu moins. N'hésitez pas à me faire part de vos avis, de préférences construits, je les lirais et prendraient en considérations pour la suite !

    Sur ce, je vous souhaite un bon Week end.


    3 commentaires

  • An 0 : Création du monde d'Eida.

    Le monde Eida a été créé par une entité supérieure, la Divinité, aidée par d'autres entités moins puissantes que les humains ont appelé "Dieux". Ils ont également créé des Anges pour guider les mortels dans le sens de leur volonté.

     

    ⎔ An 100 : Début de la rébellion.

    Jusque là tout se passe bien, mais une force Obscure commence à naître. Très vite le monde est submergé par les ténèbres et voici le début de ce qu'on appelle "Démons". Ces êtres se nourrissent de la peur, de la colère et de la perversité. Autant dire qu'avec les humains, ils étaient servis. Ils ont vite vu leur force augmenter et ont très vite pris confiance de leur puissance pour attaquer directement les Humains.

     

    ⎔ An 105 : La guerre de 100 ans.

    Les démons ont lancé l'assaut contre les Humains et les autres races vivantes du peuple Eida. Les Humains ont réussis à créer une alliance avec toutes les autres espèces pour tenir le front. La guerre fut longue et les pertes douloureuses, mais malgré le désespoir qui régnait sur Eida, les Humains et les autres tenaient bons.

     

    ⎔ An 205 : Les Héros Oubliés.

    Dix années après le début de la guerre de cent ans, des héros sont apparus de nul part. Ils ont remotivés les troupes et aidé à reprendre des terres aux démons. Malgré leur courage et leur puissance, la guerre était loin d'être terminée et les démons continuaient d'arriver... Un jour, alors que tout semblait perdu. Une intervention divine a chassé les nuages sombres du ciel ensanglanté et une main lumineuse a empoignée les démons. Dès lors ils avaient disparus, la divinité les avaient enfermés dans un autre monde, le Niflheim.

    Des Amulettes ont été données à trois personnes de la plus haute importance, on dit que la Divinité avait perdu de sa puissance car les Hommes avaient cessé de croire en elle... Alors pour maintenir l'emprisonnement des démons, elle a fractionné son sort dans trois clés, les Amulettes.

    Personne ne sait ce qu'il est advenu de ces bijoux..

     

    ⎔ An 300 : Les restes.

    Il y a toujours quelques démons en liberté, la divinité ne les a pas tous châtié. La plupart se sont regroupés dans le Katar, désormais appelé "Terres Chaotique". Le Royaume Tilmitt qui se trouve juste entre lui et l'entrée du Centralis s'est chargé de garder les frontières naturelles du Massif Tilmitt impénétrable pour les démons.

    Hélas, on dit que certains démons ont pu passer, mais ils n'ont pas encore agis ou alors personne ne les a encore repérés...

     

    ⎔ An 330 : Aube

    Les Humains, sans doute habitué de la tranquillité du Monde, ont pratiquement oublié les démons et tout ce qui en a trait. Beaucoup ne croient même plus en leur existence allant jusqu'à contester les événements de la guerre de cent ans. (Début du visual novel "Aube" avec Alice)

     

    ⎔ An 332 : Préludes aux Ténèbres

    (Début la BD/Fiction).

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires